Catherine Baker
Auteure de « Insoumission à l’école obligatoire » et de « Les Cahiers au feu », l’écrivaine Catherine Baker a réfléchi, dans son dernier ouvrage, à la prison et, plus largement, à l’existence de la punition. Elle explique en quoi le fait d’interroger la culpabilité et l’obéissance revient à s’attaquer au fondement de nos sociétés autoritaires. Read the rest of this entry »
Anonyme
On est une fois de plus le premier septembre. Pour beaucoup, c’est le début d’une année éreintante et chiante derrière les bancs d’écoles. La joie d’une libération temporaire, le temps des vacances, s’achève à nouveau, et réapparaît le jeu de l’obéissance et de la punition. Read the rest of this entry »
Célestin Freinet (décembre 1943)
Avant d’aborder la partie constructive de ce livre, nous tenons à poser rationnellement et humainement le problème de l’école populaire.
Nous disons bien: populaire. Non seulement pour limiter, afin de mieux l’approfondir, notre sujet spécial, mais pour marquer une étape nouvelle dans l’évolution de l’école. Read the rest of this entry »
Emilie Lamotte (juillet 1922)
Il est une question qui a toujours été considérée comme d’un intérêt primordial depuis que la société existe : c’est l’éducation de l’enfant.
Tous ceux que préoccupent l’évolution de la société et l’émancipation de l’individu s’intéressent à juste titre à cette passionnante question. Nous savons que le problème social ne pourra être résolu que par l’éducation, seul véritable facteur de transformation et de régénération. Or, on ne change pas les cerveaux en un jour, ni même en vingt ans et la besogne éducatrice peut obtenir des résultats plus fructueux quand elle s’adresse aux jeunes, aux enfants, à ceux qui n’ont pas encore été déformés par les influences abrutissantes du milieu social. L’éducation de l’enfance mérite donc tous nos efforts, elle nous permettra de former des individus plus conscients et plus énergiques. Read the rest of this entry »
Anonyme
Ce monde, c’est de la merde. C’est pas la première ni la dernière fois qu’on le dira. A bas l’Etat, le travail, le citoyennisme, le spectacle, l’abrutissement de masse, la vigilisation des espaces et des esprits, l’uniformisation de tout, des comportements, des relations, les enfermements, la généralisation des moyens de contrôle, de surveillance, de répression (etc., etc.). Si on en est là, c’est qu’existe, parmi tant d’autres horreurs étatiques, l’ECOLE, l’éducation nationale, l’institution scolaire. L’école, avec la famille, le ciment de notre meilleur des mondes. Read the rest of this entry »
Max Stirner (1842)
Comme notre époque est en quête du mot qui exprime l’esprit qui l’habite, nombreux sont les noms qui envahissent le devant de la scène et tous prétendent être le bon. De toutes parts se manifeste le plus divers grouillement de partis et, autour de l’héritage pourrissant du passé, se rassemblent les aigles de l’instant. Les cadavres politiques, sociaux, religieux, scientifiques, artistiques, moraux et autres, abondent en tous lieux et tant qu’ils ne seront pas tous consumés l’air ne deviendra pas pur, le souffle des vivants en restera oppressé. Read the rest of this entry »